Insécurité, rats, saleté, travaux, troubles à la RATP, le constat est sans appel : Paris n’est plus. Si la ville bénéficie toujours de cette aura à l’étranger, nombre d’entre eux sont de plus en plus sceptiques, par une image qui s’écorne à chacun de leur passage à Paris.
Les rats tout d’abord qui ont envahi la ville, ne se cachant plus et ne restant plus cantonnés aux égouts. Au-delà de l’image d’insalubrité renvoyée, l’on peut supposer que s’ils viennent à la surface, en sous-sol quel est le résultat ? Mais Mme Hidalgo préfère regarder ailleurs, après tout, le rapt de Ratatouille n’est-il pas un bon rat ? Certainement, mais les parisiens ne veulent plus vivre dans une ville où ils prolifèrent et partent.
Passons maintenant à la salubrité publique, suite logique et facteur de la prolifération des rats. Paris est sale, peu de moyens sont alloués à la propreté ou aux espaces verts. L’excuse invoquée est le naturel. Pas d’arbre mort pour Noël mais des jachères et des pieds d’arbres sur lesquels poussent des minis jardins partagés quand ce n’est pas des plantes qui s’étalent ou qui poussent entre deux abris de racines. Si certains quartiers sont relativement épargnés, la salubrité gagne et avance toujours plus. Le rejet suscité est sans appel : c’est moche.
Ce qui découle de cette insalubrité c’est l’instabilité avec des réparations de moins en moins fréquentes (le scotch et la mairie de Paris c’est toute une histoire d’amour), on laisse les rues en pagaille avec des travaux anciennement provisoires qui deviennent définitifs. En ne réparant pas les lampadaires, en laissant des travaux, la mairie de Paris sème les premières graines de l’insécurité en offrant des passages étroits et mal éclairé, véritables coupes gorges. Et pour cela, même la tour Effel n’est plus épargnée.
Bref, Paris n’est plus ce qu’elle était et il y a urgence à en refaire une grande et belle ville dont la décoration est celle d’un musée à ciel ouvert, paradis des arts et des amoureux et non la déchetterie d’arts contemporain et de poubelles qu’elle est devenue aujourd’hui.
Solutions : Tout d’abord, Paris doit arrêter avec ce système de Maire de Paris et laisser chaque arrondissement en gestion propre. Le titre de Maire de Paris doit rester honorifique et ce doit être le président qui doit être responsable de sa capitale à travers de grands chantiers quinquennaux.
Ensuite, Paris dispose d’atouts que sont ses monuments et jardins qui ne sont pas bien mis en valeurs à cause de ce qui les entoure. Il faut créer des parcs, prairies, reboiser et replanter dans un esprit Hausmanien d’ouverture et de grands espaces. Mais grands espace ne veut pas dire mettre de la terre et partir comme c’est le cas aux abord des champs Elysées.
Enfin, il faut que la ville soit un paradis des amoureux et de l’élégance à la Française, alliant modernité et tradition. En terme plus précis : disparition des voitures en surface, augmentation des métros et des transports en commun (pourquoi pas une montgolfière dans le ciel de Paris ?)
En bref :
– Fin de l’élection du Maire de Paris. Le président aura pour tâche d’instituer des projets quinquennaux
– Verdure : remettre des parcs, des jardins et des fleurs dans Paris. Eclairer par tous les moyens possibles et rendre le tout cohérent. Le Style doit être classique et non moderne sur la décoration
- Circulation dans Paris en vélo ou transports en commun. Limitation des voitures et des trottinettes électriques.
– Augmentation des métros, modernisation à marche forcée.
– Campagne de dératisation et de nettoyage.
– Embauche de citoyens d’animations pour rendre plus joyeux le quotidien parisien.
– Rénovation énergétique des bâtiments avec des obligations et des incitations.
– Pour le logement étudiant se référer à l’article qui sortira bientôt.
– Chasse accrue aux vendeurs à la sauvette.
– Présence policière à cheval.
– Taxe touristique à 2euros par personne.
– Taxe pollueur pour toute personne souhaitant entrer dans Paris en voiture.
– création de parkings gratuits aux abords de Paris.